Cette ville est grande et laide, mais éblouissante de couleurs, enivrante d'odeurs. Fort de France dont le charme naît autant du rappel du passé que de la vie trépidante du présent. Avant de devenir capitale de la Martinique, à l'emplacement où s'élève aujourd'hui la ville, il n'y avait, au XVIIIe siècle qu'un marais. Seul émergeait le Fort Royal construit par le marquis de Baas, premier gouverneur général des Antilles. Ce fort nommé aujourd'hui Fort Saint Louis, doit sa réputation d'inexpugnabilité à l'amiral hollandais Ruitter qui lui livra sanns succès un assaut en 1674.

En 1793, Rochembeau baptise la ville Fort République. Le 18 avril 1802, Napoléon lui donne son nom actuel de Fort de France, mais de 1815 à 1848, elle se nommera à nouveau Fort Royal. Les habitants à travers tous ces changements continueront à s'appeler Foyalais. Elle prendra réellement de l'importance lorsqu'au début du XXème siècle la montagne Pelée élimine St Pierre et ses élites de la carte de la Martinique. Fort de France devient le centre économique, intellectuel et culturel de l'île.Sur les hauteurs se dressent les cités et lotissement qui habitent près du tiers de la population de l'île.

Près de la statue de Joséphine en traversant la rue de la Liberté, vous arrivez à la bibliothèque Schoelcher, pavillon à l'architecture métallique provenant de l'exposition coloniale de Paris, en 1889. Abritant la bibliothèque offerte par Schoelcher, elle fut ravagée par un incendie en 1890. Restaurée en 1979, la bibliothèque est depuis ouverte au public

C'est la septième du nom depuis 1671, celle à laquelle incendies et tremblements de terre ont imposé les structures métalliques actuelles.