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1502-1658     1659-1814     1815-1946

Vers une ère de conflits



     A la mort Du Parquet, ses héritiers aux prises avec des problèmes de succession vendent leurs droits au roi qui place l'ensemble des îles sous la tutelle de la Compagnie des Indes occidentales, société qui prend la suite de la Compagnie des Isles de l'Amérique. Plusieurs gouverneurs se succèdent dans le calme, puis commence une ère de conflits à partir de la fin du XVIIe siècle. Les Anglais puis les Hollandais tenteront sans succés de s'emparer de l'île. Au XVIIème siècle, la Martinique est devenue la plus riche des Petites Antilles; quand on parlait de ses colons, on les nommait les " messieurs" de la Martinique, alors que ceux de la Guadeloupe restaient des "bonnes gens" . Pour être précis, n'omettons pas de dire que les colons de Saint Domingue (Haïti) furent intitulés "seigneurs". Partie du Carbet et de Saint Pierre, la colonisation a gagné d'abord le Sud-Ouest de l'île (Sainte Luce, Le Marin ; 1650), puis le Nord-Est (Sainte Marie, Basse Pointe ; 1660), enfin le Centre (Le Lamentin, Rivière Salée ; 1670) ; la côte est sera la dernière à être colonisée ( Le Vauclin ; 1713). La mise en valeur de l'île passe par l'agriculture qui voit apparaître la canne à sucre introduite là par des juifs hollandais, chassé du Brésil. Elle remplacera l'exploitation du tabac et de l'indigo ; le cacao et le café vont prendre une grande extension parallèlement au sucre. Au mileu du XVIIème siècle, la Martinique compte 10 000 habitants. Depuis 1682, Fort Royal en est devenue la capitale : la ville de Saint Pierre étant trop difficile à défendre. La société créole se répartit entre les colons, propriétaires terriens, d'origine européenne, qui détiennent la fortune et représente l'aristocratie ; les engagés, également des Blancs, qui ont été "engagés" par les colons pour trois ans, au bout desquels on leur attribue une concession de terre ; les affranchis, qui sont d'anciens esclaves ayant obtenu leur liberté et qui, le plus souvent, sont des gens de couleur nés de l'union entre Blancs et Noires. Les esclaves constitue la dernière classe de la société ; en 1685, le Code Noir réglementera leur conditions de vie.


La Révolution sous les tropiques




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     En 1762, les Anglais réussisent à s'emparer de la Martinique. Ils y resteront neuf mois au bout desquels le traité de Paris fera perdre à la France le Canada mais lui redonnera la Martinique. Pendant la Révolution, l'île est divisée :dans les villes de Saint Pierre puis de Fort-Royal, le drapeau tricolore est hissé et les républicains dominent ; en revanche, dans les campagnes, les royalistes sont majoritaires. L'Assemblée générale remplace l'Assemblée coloniale. En février 1790 éclate une première mutinerie à Fort Royal ; Vioménil, le gouverneur, rétablit le calme, puis c'est à Saint Pierre que la situation s'aggrave. Le maire Tascher est enfermé au fort Bourbon.Vioménil prend la tête des républicains du "parti de la campagne". En 1791, Fort Royal est repris aux patriotes par le comte de Bréhague, royaliste, qui rétablit le drapeau fleurdelysé. Il a l'habileté de faire accorder les droits politiques aux hommes de couleur. La Martinique devient un bastion royaliste face aux autres îles françaises. En 1793, Bréhague doit s'enfuir, et Rochambeau, nommé gouverneur par l'Assemblée Législative, arrive à République-Ville ( Fort Royal ), où il lance un certain nombre de réformes, proclamant notamment l'égalités des droits politiques des hommes de couleur libres et des colons blancs. Les royalistes font alors appel aux Anglais, grâce auxquels ils réussissent à reprendre l'île à Rochembeau en 1794. L'esclavage est aboli par la Convention. Les Anglais occuperont la Martinique jusqu'en 1802, date à laquelle le traité d'Amiens rendra l'île à la France. Les Anglais se retranchent sur le rocher du Diamant qu'il transforment en véritable forteresse; ils en seront chassé par Villaret de Joyeuse, le 2 juin 1805, mais continueront à considérer le rocher comme un navire de sa Majesté. Jusqu'à ce jour, les navires Anglais croisant le Diamant, le saluent respectueusement. Bonaparte rétablit l'esclavage, puis les Anglais, profitant des problèmes que connaît la France à cette époque des guerres napoléoniennes, reprennent la Martinique en 1809. En 1814, par le traité de Paris, la France retrouve ses îles mais perd définitivement Sainte-Lucie. La paix s'installe à nouveau.


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